Photo comme une passion - Photo pour une passion

Publié le par Faboun

 

Il aurait pu n'y avoir que deux types de photographes, moi et les autres. Certes c'est évidemment le cas, imbu que je suis de ma personne, mais c'est surtout un filigrane de ressenti quand je cause avec certains photographes amateur ou professionnels.

Heureusement, les rencontres les plus fidèles, le plus forteset les plus récentes sont un pied de nez à cet élitisme à deux balles, qui entame une discussion, et l'interrompt dès qu'on a le malheur, la honte soit sur soi, de vouloir parler de ses propres photos ou de ses propres sorties, légèrement, tranquillement, sans esprit supérieur.

Ses propres photos seraient-elles sales ? Putain on parle de la même chose... Photographe baltringue, ça existe... Je suis d'autant plus serein pour attaquer ainsi bille en tête qu'avec une amie (je revendique un tel statut) on a des univers assez opposés et on arrive à s'offrir quelques étoiles.. Alors imbus élitistes à vous d'être court-circuités, chacun son tour, ici on parle photo, juste de photo...

 

Mais là n'est pas le sujet, un coup de gueule en passant, pas utile, mais rafraîchissant... Car on va parler de passions, ne soyons pas nains pour parler de simples hobbits.

Deux types de photographes, ceux qui ont pour la photographie une passion, et ceux qui assouvissent pas la photo leur ou leur passions ? Ca n'empêche pas d'être féru de photo. Juste deux approches. Et la frontières est si proche....

Pourquoi je dis ça ? Beh le mascaret m'a séduit, et m'a redonné goût à la photo. J'ai fait de la photo de mascarets. Deux passions qui se retrouvaient, what else ? Beh le reste non ? Découvrir des nouveaux mascarets, mais aussi découvrir de nouveaux sujets photos. Je n'ai pas encore tenté (oui ça me fait peur) les portraits, faire un pas dans une intimité qui m'effraie un peu, mais taquiner les frontières de ses passions, entre photo et chevaux, paysages, instants de douceur, avions....

Depuis un moment, le mascaret m'a permis d'unir les deux. J'ai depuis élargi les thèmes pour la photo. Les canassons, Bordeaux, et tant d'autres thèmes. Mais où se situe la passion ? Beh dans ce qu'on aime sans doute... Plus simple je me fais moine (dans un couvent de bonnes sœurs par contre)

 

La photographie peut exclure quand l'autre ne veut pas parler photo mais de lui, elle réunit quand on échange même si nos univers sont aux antipodes... Un doux comble, qui réunit le clair et l'obscur.

Et donc ça n'est pas parce qu'on ne souhaite pas parler de soi en photo qu'il faut fermer sa gueule....

Publié dans Kroniques

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